Le passage à l’heure d’été sera pour bientôt pour les français qui devront avancer leur horloge d’une heure pendant plusieurs mois. Cette mesure est appliquée dans de nombreux pays et son but premier est de réaliser des économies d’énergies en profitant de la lumière, mais sa pertinence est de plus en plus mise en doute et son maintien dans les années à venir est incertain.
En effet, chaque année, les français actent le passage à l’heure d’été en avançant leur horloge d’une heure à 2h du matin. Cette pratique existe depuis plusieurs décennies mais au delà de ses avantages, elle peut avoir des répercussions sur le rythme circadien. D’après des recherches, cette habitude entraîne des conséquences néfastes sur le sommeil. Non seulement elle prive les Français d’une heure de repos, mais elle perturbe également leur rythme biologique.
Parmi les conséquences du changement d’heure, on note la somnolence diurne, la difficulté à se concentrer et à rester vigilant, ainsi qu’une baisse d’énergie. L’étude souligne aussi le risque accru d’accidents de la route lié au manque de sommeil, ainsi que la possibilité de développer des affections plus graves à long terme, telles que les troubles cardiovasculaires, la dépression et l’hypertension.
Passage à l’heure d’été : Une pratique abandonnée dans de nombreux pays
Cette année, la France maintient le passage à l’heure d’été, il est prévu pour le 31 mars. Bien que cette pratique soit encore appliquée de manière temporaire dans toute l’Europe, elle a été totalement abandonnée dans certains pays, comme l’Irlande et la Russie. Au Canada et aux États-Unis, elle demeure occasionnelle. Il est probable que dans les années à venir, l’Europe suive cette tendance, car de plus en plus de voix s’élèvent pour abandonner ce système en raison de ses impacts sur la santé dans de nombreux pays européens. En 2018, une consultation publique européenne a même été menée à ce sujet.
Cependant, en raison des multiples perturbations survenues récemment, telles que la pandémie de Covid-19, l’augmentation des prix et le conflit en Ukraine, l’abandon du changement d’heure a été relégué à l’arrière-plan. De plus, il existe des divergences d’opinions au sein de l’Union européenne concernant ce système.
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