Ces dernières semaines, Joe Biden multiplie les gaffes et se retrouve fréquemment à la une des journaux. Très critiqué pour ses pertes de mémoires et l’opinion publique le juge trop vieux pour gouverner. Cette fois-ci, le président américain s’en est pris à Vladimir Poutine, et n’a pas hésité à l’insulter durant une rencontre avec des donateurs.
Multipliant les confusions, les pertes de mémoire et les contresens historiques, Joe Biden s’est cette fois illustré par ses propos d’une rare violence à l’encontre de Vladimir Poutine. Lors d’un bref discours prononcé au cours d’une rencontre avec des donateurs à San Francisco, Joe Biden a ainsi déclaré : «La menace existentielle, c’est le changement climatique. Il y a bien ce salopard cinglé qu’est Poutine, et d’autres, et il faut toujours s’inquiéter d’une guerre nucléaire, mais la menace existentielle pour l’humanité, c’est le changement climatique».
Ce n’est pas la première fois que le président américain qualifie le maître du kremlin avec des mots peu conventionnels. Il l’avait déjà traité par le passé de «criminel de guerre» et de «boucher». Dans ce même contexte, le démocrate de 81 ans a promis d’annoncer dans les prochains jours des sanctions «majeures» contre Moscou, et ce, suite à la mort d‘Alexeï Navalny, qui était le plus farouche opposant de Vladimir Poutine, et qui est décédé pour des raisons encore inconnues dans une colonie pénitentiaire où il était incarcéré en Sibérie.
Après Vladimir Poutine, Joe Biden s’en prend à Donald Trump
Lors de ce même évènement, Joe Biden s’en est également pris à Donald Trump. Il a en effet comparé ses problèmes avec la justice américaine à des persécutions politique et a également assimilé son sort à celui d‘Alexeï Navalny : «Si j’avais dit une chose pareille devant vous il y a 10 ou 15 ans, vous auriez tous pensé qu’il fallait m’interner de force», a ensuite conclu le natif de Scranton, qui d’ailleurs à la réputation d’avoir le juron facile en privé.
Toutefois, ces propos n’iront sans doute pas en faveur du président qui brique un deuxième mandat, à 81 ans, la majorité des américains le jugent trop vieux pour diriger le pays durant quatre années supplémentaires. C’est en tout cas ce que révèle un sondage Ipsos réalisé par la chaîne américaine ABC.
Récemment, il a par exemple confondu le président français Emmanuel Macron avec “Mitterrand d’Allemagne”. Il a également présenté le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi comme celui du Mexique. Ces nombreuses bévues, qui ont été courantes depuis le début de son mandat en 2020, semblent avoir un impact négatif sur sa popularité auprès du peuple américain.
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