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L’ONU tire la sonnette d’alarme sur l’impact de El Niño et annonce que les mois prochains seront anormalement chauds

El Niño

Le printemps qui arrive devrait être particulièrement chaud en raison du phénomène météorologique El Niño qui devrait continuer à impacter le climat mondial durant plusieurs mois encore, l’Organisation météorologique mondiale, rattachée à l’ONU alerte contre ce phénomène et prédit des températures au-dessus des normales entre les mois de mars et mai, et ce, sur toute la planète.

2023, l’année la plus chaude jamais enregistrée :  El Niño y a contribué

Pour rappel, l’année 2023 fut l’année la plus chaude jamais enregistrée et les prévisions des spécialistes ne sont guère optimistes pour cette année. El Niño a atteint son pic au mois de décembre dernier et reste à ce jour l’un des cinq plus puissants enregistrés. Durant les trois prochains mois, toutes les zones terrestres devraient connaître des températures supérieures à la normale.

L’Organisation indique que ce phénomène s’affaiblit progressivement mais il continuera à impacter le climat mondial durant les prochains mois, ceci en alimentant la chaleur emprisonnée par les gaz à effet de serre qui proviennent des activités humaines. Il faut savoir qu’El Niño est un phénomène météorologique naturel caractérisé par un réchauffement d’une vaste zone du Pacifique tropical. Il survient tous les deux à sept ans et dure généralement entre neuf et douze mois. 

Les effets d’EL Niño continuent en 2024

Ce phénomène altère la circulation atmosphérique à l’échelle mondiale et entraîne un réchauffement dans des régions éloignées. L’OMM souligne que ce phénomène se produit dans un contexte de changement climatique dû aux activités humaines. Selon l’OMM, il y a environ 60% de probabilité qu’il persiste entre mars et mai, et 80% de probabilité que des conditions neutres (ni El Niño ni La Niña) soient observées d’avril à juin.

Pour mémoire, chaque mois depuis juin 2023 a établi un nouveau record mensuel de température – et 2023 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée. El Niño a contribué à ces températures records, mais les gaz à effet de serre, qui emprisonnent la chaleur, en sont les vrais responsables.

L’épisode El Niño actuel, qui s’est formé en juin 2023, a culminé entre novembre et janvier, avec une valeur maximale d’environ 2,0 °C au-dessus de la moyenne de température de surface de la mer sur la période 1991 à 2020 pour l’océan Pacifique tropical oriental et central. L’OMM indique qu’il existe des chances que La Niña – qui, à l’opposé d’El Niño, entraîne une baisse des températures – se développe « plus tard cette année », suite à des conditions neutres (ni El Niño ni La Niña) entre avril et juin. Cependant, l’OMM estime que les probabilités sont actuellement trop incertaines pour se prononcer.

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