On en sait désormais plus sur le meurtre de l’homme de 55 ans, dont le corps a été retrouvé mutilé à son domicile dans les Vosges le 26 janvier dernier. Les auteurs du crime ont avoué les faits et ont décrit en détails la scène de violence inouïe, dont l’origine était une dispute concernant la maltraitance animale.
Il avait placé les six chiens de ses beaux-fils à la SPA sans leur accord, et il aura payé de sa vie. Dans le hameau de Habeaurupt, sur la commune de Plainfaing, un quinquagénaire a été retrouvé défiguré et lardé de coups. Les gendarmes sont face à une scène d’une violence inouïe. Le 26 janvier dernier, un riverain contacte les gendarmes pour leur signaler une altercation dans une maison voisine. Un individu les appelle également et affirme avoir tué un homme.
Une fois sur place, les autorités découvrent le cadavre de l’homme. Il présente plusieurs dizaines de coups sur le corps, dans le dos et les jambes, et son visages est complètement défiguré selon les déclarations du procureur de la République d’Epinal, Frédéric Nahon, à BFMTV.
Le meurtre décrit avec une précision glaçante par les mis en cause
Les suspects en garde à vue pour ce meurtre, sont une femme et ses deux fils, âgés de 27 et 30 ans, qui ont reconnu avoir tué l’homme et ont même fourni des détails sur les objets utilisés pour tuer la victimes : « Un couteau, un serpilleur et une batte de baseball ». Les trois prévenus ont déclaré en garde à vue que la dispute avait commencé lorsque la victime avait placé les chiens des deux hommes à la SPA sans leur consentement. Le procureur a expliqué que les deux hommes ont tenté de s’expliquer avec leur beau-père, mais que l’altercation a dégénéré.
La maman, qui est aussi la campagne de la victime a avoué avoir porté les premiers coups, puis avoir laissé ses deux fils en finir avec la victime. Dominique Franiatte, président de l’association Au nom des animaux (ANDA) a vu la victime une heure à peine avant son décès, il a expliqué à BFMTV qu’il était passé récupérer les chiens à son domicile à 20h. Les chiens en question auraient été tabassés par leurs propriétaires et plusieurs riverains avaient contacté l’association pour lui signaler leurs abus.
La mère et l’un de ses fils étaient déjà connus pour des violences aggravées. Le corps de la victime sera examiné dans les prochains jours et des enquêtes supplémentaires seront menées, notamment sur le déroulement des événements et la personnalité des suspects. Ils ont tous les trois été inculpés pour meurtre accompagné d’actes de torture et de barbarie, ainsi que pour abstention volontaire d’empêcher un crime et non-assistance à personne en danger. Ils sont actuellement en détention provisoire et risquent la réclusion criminelle à perpétuité.
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