Dani Alves, ancienne star du Barça et du PSG, vient d’être condamné à 4 ans et demi de prison pour le viol d’une jeune femme dans une discothèque à Barcelone. Le footballeur était en détention provisoire depuis un peu plus d’un an et niait les faits depuis le début, mais ses multiples changements de version ont fini par lui porter préjudice.
En effet, ce jeudi 22 février, le tribunal a fait connaître dans un communiqué le verdict du procès de l’ancienne star du PSG et du Barça Dani Alves. L’international brésilien a été condamné à 4 ans et demi de prison. « La victime n’était pas consentante et il existe des éléments de preuve qui, au-delà du témoignage de la plaignante, permettent de considérer le viol comme prouvé », indique également le communiqué.
Le procès du footballeur a duré trois jours et s’est soldé par un verdict inférieur à ce que réclamait le parquet, qui avait requis neuf ans de prison ferme. Alves a été condamné à payer 150 000 euros à la victime, à subir 5 ans de surveillance après avoir purgé sa peine, et à rester éloigné de la victime pendant neuf ans et demi. Le tribunal a jugé avéré que l’accusé a agressé la plaignante en la saisissant brusquement, en la jetant au sol, et en la violant, tout en l’empêchant de bouger, alors que cette dernière lui disait qu’elle voulait s’en aller.
Après avoir nié les faits, Dani Alves change de version
L’accusation affirme que le footballeur a violé la jeune femme dans la nuit du 30 et 31 décembre 2022. Alves, qui se trouvait à Barcelone après avoir participé à la Coupe du Monde au Qatar, avait été en boîte de nuit avec un ami. Après avoir offert du champagne à la plaignante, à sa cousine et à une amie, il aurait proposé à la plaignante de l’accompagner dans une pièce adjacente contenant des toilettes.
Le parquet indique ensuite que l’accusé aurait alors contraint la jeune femme à avoir une relation sexuelle. « La victime lui a demandé à plusieurs reprises (…) de la laisser partir, disant qu’elle voulait s’en aller mais l’accusé l’en a empêché », détaille l’acte d’accusation, qui décrit une « situation d’angoisse et de terreur » pour la jeune femme.
Au cours du procès, des policiers et membres du personnel de la discothèque ont décrit la « détresse » de la plaignante ce soir-là ainsi que son hésitation à déposer plainte. « Elle m’a dit que personne n’allait la croire, qu’elle était entrée volontairement mais qu’elle avait voulu ensuite sortir et qu’elle n’avait pas pu », a rapporté l’un des responsables de l’établissement.
De son côté, Dani Alves a d’abord affirmé ne jamais avoir rencontré la plaignante. Il a ensuite justifié son mensonge en voulant sauver son mariage. Il a fini par avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante mais que celle-ci était consentante selon lui. Le footballeur était ce soir-là en état d’ébriété et « quand il est entré dans la chambre, il s’est cogné sur plusieurs meubles et s’est effondré sur le lit » avant de s’endormir, a notamment déclaré son épouse Joana Sanz.
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